Chalaines > Pagny-sur-Meuse (12/03/2017)

Ces derniers jours, des orages forts sont passés pendant quelques nuits en Lorraine. La semaine dernière, nous avons traversé la Meuse (55) par l’autoroute. Au niveau de Pagny-sur-Meuse, les champs étaient complètement inondés, les rivières et ruisseaux débordent, les stations de relevés des niveaux s’affolent. Nous décidons alors de faire le grand saut, ce weekend nous quitteront les longs fleuves tranquilles et les lacs pour descendre la Meuse, en crue, décidément bien turbulente.
Nous avions repéré les 17 km entre Chalaines et Pagny-sur-Meuse qui ne comportaient qu’un seul barrage à débordement. En arrivant, nous constatons que le niveau à nettement baissé, nous sommes presque à fleur de champ, et un peu moins dans les champs comme nous l’avions espéré. Cette décrue n’a cependant pas été suffisante pour l’alevinage, qui a été repoussé à plus tard comme l’indiqué un petit panneau sur le pont de Chalaines.
Nous préparons les kayaks, nous nous équipons, nous vérifions les petits détails, et surtout, avant de se mettre à l’eau, nous pique-niquons pour rassembler nos biscottos.
Nous nous mettons à l’eau sous le pont de Chalaines (rive droite), dans un contre-courant qui permet d’avoir une manœuvre confortable. Plus de demi-tour possible, nous nous engageons. Ça déménage. Le courant nous fait avancer très vite, et les remous nous secouent, les kayaks dérivent d’un bon mètre sans prévenir en quelques instants, changent de direction assez aléatoirement en fonction des turbulences de la rivière. C’est sport, mais plutôt marrant.
Au bout de quelques kilomètres, c’est le côté nature de la rivière qui va nous surprendre, il y a quelques arbres couchés sur la rivière, le slalom dans le courant n’est pas une affaire facile. Mais nous y arrivons plutôt bien. Très bien même, tellement bien que Jean tente un petit évitement de bouquet de branchettes et de toile d’araignée. Et là, c’est le drame… en moins d’une seconde, après avoir donné juste un peu d’assiette pour passer la porte, chavirage !
Petite brasse dans une eau à quelques degrés, dans un courant qui n’aide pas, avec un kayak rempli d’eau à tenir… Que du bonheur pour les nageurs. Après avoir rejoint la rive, être remonté dans son kayak, et devoir pomper l’eau, une constatation évidente se fait sentir, en mars, l’eau des rivières est froide, l’air aussi !
Ramons pour se réchauffer !

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Jean pompe après la baignade…

Pour la suite de l’aventure, tout se déroula bien, la rivière reste très sauvage. Le barrage débordait tellement que nous l’avons à peine vu. Juste après Ourches-sur-Meuse, nous avons pu quitter l’agitation de la rivière pour aller pagayer dans un champs inondé. C’est assez marrant de voir l’herbe sous son bateau, cela donne l’impression de faire du kayak dans une grande flaque d’eau.
Nous rejoignons enfin Pagny-sur-Meuse, un peu plus de 2h après être partis. Une sortie express, sur une rivière express, avec un chavirage express !

* Photos à la fin *


English version :

Those last days, strong storms passed during nights in Lorraine. And the last week, we crossed the Meuse (departement) by the speedway. Close to Pagny-Sur-Meuse, the fields were fully flooded, rivers overflowed. So, we decided to overcome a new step, this weekend we will leave the quiet rivers and lakes to go down the Meuse, overflowing, and really turbulent.

We have recognized 17 km of the Meuse between Chalaines and Pagny-sur-Meuse with just one owerflow barrage. When we arrive, we observe the level have considerably lowered. The river was canalized by the fields, and so we were not in the fields anymore as we hope.

We prepare our kayaks, we equip ourself, we check every insignifiant detail, and above all, before leaving the earth, we have lunch to get the power.

Then, we lay back in our kayak under the bridge of Chalaines (on the right bank), in a countercurrent it was really confortable. From now, no renunciation was possible, we leave Chalaines. It’s taking off. The flow makes us going fast, eddies shakes us, the kayaks derivate of one meter in a short time. They also change their direction randomly in function of the thurbulences of the river. It’s quite tough but we enjoy it.

After few kilometers, we are surprised by the nature side of the river, some trees are lying a the surface. The slalom on those conditions is definitively not an easy stuff. But we deal with it quite well. So well that Jean try to avoid some tree branches with spider nets, and here we go… In less than one second, just after titling the kayak, capsizing !

A small breaststroke in a water at some degrees, in the flow, with a kayak full of water you have to haddle… Pure joy for a swimmer. After joining the bank, get into the kayak and pump out the water, an obvious constatation takes place, in March, the water in the rivers is cold, and the air also !

Paddling to warm up !

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Jean is pumping the water out after swimming…

The follow-up of the adventure is fine, the river is still sauvage. The barrage were overflowing so much we do not have any trouble to pass it. Just after Ourches-Sur-Meuse, we leave the agitation of the Meuse to go in an owerflowed field. It was quite strange to have herbs under the boat. This gives the impression of kayaking in a large puddle.

We finally join Pagny-Sur-Meuse, a little more 2h after leaving Chalaines. An express outing, on an express river, with an express capsize !


Photos :

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