Neuves-Maisons > Aingeray (39 km)

Vue d’ensemble :

global

 

Départ de Neuves-Maisons (0 km) :

Nous sommes partis d’une petite plage sur la Moselle. Départ facile avec parking à proximité.

depart

Neuves-Maisons

Écluse de Villey-le-Sec (14 km) :

Débarquement et embarquement facile. Le portage est long sans chariot !

pourtage-1

Écluse de Villey-le-sec

Barrage de Chaudeney (21 km) :

Nous avons choisi de passer par la rive droite. L’embarquement est un peu sport, via un petit escalier qui descend jusqu’à la berge. Il y a un peu de courant pour embarquer.

portage2

Barrage de Chaudeney

Arrivée à écluse d’Aingeray (39 km) :

Débarquement en rive droite sans soucis, puis portage jusqu’au parking.

portage3

Écluse d’Aingeray

Neuves-Maisons > Aingeray (21/05/2016)

Nous sommes le 21 /05 /2016. C’est un grand jour pour nous. Pour la première fois, nous nous mettons à l’eau, indépendants, libres. L’objectif est de partir de Neuves-Maisons (où sont basés nos kayaks) et de descendre jusqu’à Aingeray (où nous avons laissé la voiture). D’après une rapide mesure sur la carte avant de partir, on devait faire 25 km, on est donc parti en début d’après midi.

Mais qui dit première, dit surprise !

La première fut le portage des kayaks et tout l’équipement jusqu’à la mise à l’eau. N’ayant pas de chariots, le kilomètre a été très long pour nos bras et pour nos mains. Nous étions presque pressés de se mettre à l’eau pour nous reposer !

Les kilomètres commencent à défiler. Il fait bon de pagayer sur un long fleuve plat. Mais soudain, des coups de feu se font entendre, de plus en plus fort et de plus en plus nombreux. Visiblement, ils viennent de la foret. On décide de passer vite. On accélère. Lors d’une sortie en vélo de route dans le secteur, on découvrira plus tard qu’il y avait un stand de tir…

Nous arrivons à la première écluse, au niveau de Villey-le-Sec. Mais très vite, on se rend compte que nos bras sont fatigués, que l’équipement est très lourd. Le portage est très long. On mets presque 1 heure pour faire 1 km. C’est décidé, en arrivant à la maison, on achète des chariots. Enfin, si on arrive parce qu’à ce rythme, ce n’est pas gagné !

La partie suivante passe. Nous nous concentrons pour économiser nos forces. Le moral en a pris un sacré coup. Et pour en rajouter une couche, on découvre que les chiffres sur les panneaux au bord du fleuve comptent les kilomètres. Heureusement, la forêt est belle, les lieux étaient calmes. Enfin, calmes… jusqu’à ce que nous passions sur une compétition de bateaux dragons. Remarque, les bateaux dragons, c’est viking !

On arrive proche du pont de l’autoroute. C’est le troisième et dernier portage, en ne comptant pas l’arrivée. C’est également la moitié du chemin, et il est déjà 17h passé. Partir l’après midi n’est peut être pas un bon choix. Finalement ce portage était un peu plus court et nous étions mieux organisés. Il passera un peu mieux.

Surtout, il signe la séparation avec le canal, ce qui signifie que l’on retrouve du courant. Les kilomètres suivant sont un régal. On avance, on cherche la cathédrale de Toul que l’on avait vue au loin. Mais on ne la trouvera pas. Nous n’avions pas compris qu’elle était déjà derrière !

Puis arrive les derniers kilomètres, et la nuit qui chasse le jour. On retrouve le canal puis vers 21h, on arrive vers Aingeray ! Enfin ! Mais cela, c’était sans compter sur le dernier portage non prévu jusqu’à la voiture. Et dans la tête, ce fut dur. Nous avions faim !

Finalement, on dépose les kayaks à Neuves-Maisons et on rentre à la maison pour manger et dormir. L’équipement, on le rincera demain !

Conclusion :

Une première ! Dur, comme une première ! Une grande montée en maturité, comme lors d’une première ! L’achat de deux chariots pour ne pas rééditer la première ! Mais finalement, ce fut tellement chouette que ce fut sans aucun regret ! Allez, au dodo !

(Ah oui, et sinon, ça faisait 39 km… il ne faut pas couper les méandres sur la carte !)

  * Photos à la fin *


English version :

We are on the 21/05/2016. It is a great day for us. For the first time, we go into the water, independent, free. The goal is to leave Neuves-Maisons (where are our kayaks) and go until Aingeray (where we let the car). Thanks to a quickly mesurment on the map before leaving, we had to do 25 km, so we left at the beginning of the afternoon.

But who say first, say surprise !

The first was the portage of the kayaks and all the stuff until the water. Without any cart, the kilometer was so long for our arms and our hands. We were in a hurry to go into the water in order to rest !

We start to cover the distance. It is great to rowe on a flat river. But, suddenly, shots are heard, increasingly and they are more and more shots. Obviously, they come from the forest. We decide to pass quickly. We accelerate. During a road bike trip in the sector, we will discover later they was a shooting range…

We arrive to the first lock, near Villey-le-Sec. But quickly, we realize that our arms are tired, that stuff is heavy. The portage is very long. We take up to one hour to walk one kilometer.. It is decided, when we go back home, we buy carts. Well, if we end the trip because at this pace, there is a long way to go !

We focus to economize our power. The portages were a real blow to our morale. Futhermore, we understood the numbers on the panels all along the river were kilometers. Fortunately, the forest is beautiful and peaceful. Actually, peaceful… Until we cross a dragon boat challenge ! Notice that dragon boat is quite Viking !

We arrived near the bridge of the highway. Without considering the end, it was the last portage. It was also the halfway and it was later than 17pm. Begin the afernoon is defenitly not the right choice. Finally, the portage was a little shorter and we improved our organization. Much better !

Above all, it was the separation point with the canal, that means we will have some flow. The next kilometers were a treat ! We keep going, we were looking for the Toul cathedral. But we never found it. We did not understand it was behind us.

Then, for the last kilometers, the night hunt the day. We joined the canal. Around 21 pm, we reached Aingeray. Finally ! But it was without caring about the last portage needed to reach the car… And in our mind, it was really hard. Moreover, we were really hungry !

In the end, we drop the kayaks at Neuves-Maisons and we get home to eat and sleep. The equipement will be cleaned the next day.

Conclusion :

It was a first for us ! Hard, like a first one. A lot of improvement, like during a first one. We bought two carts to not make this first again ! But we had a really good time and we do not have any regrets ! So now, let’s sleep !

(Also, it was a 39km kayaking trip… Cut the meanderings on the map is not a good idea)


Photos :

Ailly-sur-Meuse > Belleville-sur-Meuse (62 km)

Vue d’ensemble :

carte

 

Départ (Ailly-sur-Meuse, 0 km) :

La plage et le parking sont très pratique. Il est cependant possible que cette plage soit privée, bien qu’aucun panneau ne l’indique. Il faut donc préférer un départ rapide et discret !

1

 

Premier portage (arrivée sur Saint Mihiel, 11 km) :

En arrivant sur Saint Mihiel, nous avons opté pour la branche de droite (Canal de l’Est). On arrive donc sur une écluse. Le débarquement, portage et embarquement se passe sans soucis (conf. photo ci-dessous).

2

 

Deuxième portage (après Saint Mihiel, 15 km) :

Après Saint Mihiel, la Meuse et le canal se sépare. On a choisi de rester sur le canal pour contourner le barrage qui signe le départ de la Meuse. Peu de temps après, la Meuse et le Canal passe très proche. Nous pensions juste avoir à traverser ce petit bras. Cependant, les orties et une pente raide rendent la chose délicate. Nous avons donc opté pour le chemin, le passage de barbelé, le champ à vaches et le passage de clôture électrique. Il y a probablement une meilleure solution à trouver !

3

 

Troisième portage (Barrage de Tilly-sur-Meuse, 32 km) :

Portage court et efficace. Cependant attention aux chevilles. Une dalle de béton permet d’accoster directement sur le barrage (attention, il est possible qu’il n’y ait pas de dalle en rive droite). De là, on porte les kayaks dans les ruisseaux. C’est un peu glissant, mais plutôt court. Une bonne option !

4

 

Quatrième portage (Les Monthairons, 40 km) :

Même stratégie qu’à Tilly. Nous avons choisi de prendre le premier brin du barrage (brin secondaire). Cependant, les arbres couchés sur la rivière nous ont obligé a refaire des micros portages. Cela reste une bonne option, sans risque car le débit est faible sur ce brin.

5

 

Cinquième portage (Verdun, 59 km):

De loin le plus délicat de la sortie.

Une fois encore, nous avons pris le canal pour éviter le barrage. Nous sommes allés chercher un endroit pour débarquer juste derrière un pont avant l’écluse. Le débarquement ne fut pas pratique et surtout, il a fallu monter les kayaks dans une petite pente raide un peu dangereuse. Ensuite, chariote, et nous avons marché jusqu’à ce que les quais soit proche de l’eau. Petites acrobaties pour descendre les kayaks sans glisser sur les dalles, puis c’est reparti !

6

 

Arrivée (Belleville-sur-Meuse, 62 km) :

L’arrivée s’est faite sur un petit ponton bas, très pratique, à côté du parking. Parfait !

7

Ailly-sur-Meuse > Belleville-sur-Meuse (03-04.09.2016)

Premier coup de rame dans la Meuse !

Après avoir positionné les kayaks au départ et la voiture à l’arrivée (et manger une pizza en chemin), nous avons dormi dans un champ pour se mettre à l’eau aux aurores le lendemain.

Entre Ailly et Saint Mihiel (premier portage), nous avons descendu les méandres sur une Meuse peu profonde. Le courant faible nous donnait le temps d’apprécier ces premiers kilomètres, le soleil et les vaches surprises de nous voir passer.

Premier portage (écluse du canal) négocié sans encombres, malgré un ponton un peu haut pour un kayak. Après la traversée de Saint Mihiel (plus rapide en kayak qu’en voiture), nous sommes arrivés assez rapidement au second portage, beaucoup plus technique. Il a fallu braver les orties, les fils barbelés, les bouses de vaches, les clôtures électriques et avaler le pic-nic pour pouvoir se remettre à l’eau ! La suite de notre descente de la Meuse pouvait se poursuivre.

Le rythme était bon jusqu’à ce que soudain, nous fûmes bloqués par un troupeau de vaches bien décidées à monopoliser la rivière pour faire trempette.

p1040462

Notre esprit viking nous permit d’établir une stratégie d’approche, qui c’est soldée par une prise en tenaille du troupeau. Malgré leur surnombre, les vaches comprirent vite que le combat était perdu, elles prirent la fuite (en marchant tranquillement). Averties, plus aucunes vaches n’osa se mettre en travers de notre chemin.

Nous avons donc paisiblement continué la descente jusqu’au dernier portage de la journée. Annoncé compliqué, nous avons pris l’option viking de porter les Splotch et Plouf par-dessus et par delà les rocs. Assez vite, nous sommes arrivés vers Villers-Sur-Meuse, où nous nous sommes arrêtés pour la nuit. BBQ d’enfer, avec la visite d’un troupeau de vaches. Une fois encore, nous avons dû jouer de notre talent viking. Les vaches nous ont assiégé puis attaqué sur plusieurs fronts. A deux, faisant  le travail de cinq, nous avons sauvé les affaires qui séchaient d’un côté, sauvé le rosé et le coin BBQ, assuré la cuisson de nos cuisses de poulet et imposé un périmètre de sécurité. Conscientes de leur défaite, elle sont reparties comme elles sont venues, en broutant.

La nuit fut paisible. Le lendemain matin, après une dizaine de coups de rame, nous nous sommes aperçu que nous avions dormis en face du camping municipal… La prochaine fois, on saura…

Nous avons pagayé jusqu’au barrage des Monthairons. Facile à première vue, mais finalement un poil galère à cause d’un arbre barrant la rivière.

Les kilomètres ont défilé jusqu’à Belleray, où la pause s’impose ! Il est midi !

Nous avons fini notre périple en rejoignant le Canal de l’Est pour poursuivre jusque Verdun. Le dernier portage fus sportif. Débarquement difficile et un portage de Plouf et Splotch dans une pente raide galère. Et la mise à l’eau fut quelque peu acrobatique.

On a traversé Verdun, sous la montée au monument aux morts et à côté de la porte Chaussée, où nous avons subi une sacrée averse (parole de vikings). Rapidement arrivés à Belleville, débarquement quatre étoiles sur un petit ponton !

Allez, maintenant il faut ranger et nettoyer le matériel avant d’aller se faire des crêpes !

Conclusion :

Une superbe weekend de 61 km de kayak sur un fleuve très sauvage, bordé de vaches et rempli de gros poissons.

*  Photos à la fin *


English version :

Our first rowing on the Meuse !

After positionning the kayaks at the starting point and the car at the arrival point (and eat a pizza on the road) we slept in a field to leave the next morning. Between Ailly and Saint Mihiel (first portage), we go down the meandering river. The flow was weak, so we enjoyed the first kilometers, the sun and the cows which were surprised to see someone on the river.

The first portage (lock of the canal) was smoothly, despite the pontoon was high for kayaks. After crossing Saint Mihiel (faster with kayaks than with a car), we quickly arrived to the second portage, more technical. We had to brave the nettles, barbed wires, cow dungs, electrical fence and to swallow the lunch before being able to embark. The following part of our trip on the Meuse could come.

The pace was great until suddenly, we were stopped by a herd of cows. They were determined to monopolise the river in order to have a bath.

p1040462

Our Viking spirit pemit us to establish an approaching strategy. And then we were able to take the herd in a pincer. In spite of the supernumerary, the cows understood the fight was lost. They ran away (by walking slowly). Warned, any cows try to stand in our way.

We peacefully kept going until the last portage of the day. Annouced difficult, we take the Viking solution. It consists to carry Splotch and Plouf (our kayaks) above and across rocks. A short time after, we arrived close to Villers-Sur-Meuse, where we spent the night. We made a great barbecue, but another herd of cows visited us. Once again, we had to use our Viking skill ! The cows surrounded us, and then attack from different locations. We were two, made the work for five ! We saved our stuff which was drying, we saved the rosé and the barbecue place, we also ensure the grilling of our chicken thighs and we imposed a security area. What an adventure ! Awared of they lost, the cows finally left as they came, by grazing ! 

The night was peacefull. The next morning, after rowing fifty meters, we understood we had spent the night just in front of an official campsite… Next time, we will know…

We paddled until the barrage of Monthairons. It seems easy at the begin, but it was finally not obvious because a tree was lying down, crossing the river. 

Kilometers passed until Belleray, where we took a break for the lunch !

Our periple ended by joing the Canal de l’Est. We followed it until Verdun. The last portage was athletic. Landing was hard and carrying our kayaks in a small but very steep slope was dangerous. Then go back on the water was a little freestyle…

We crossed Verdun, under the war memorial and the famous Porte Chaussée, where we experienced a heavy rain shower (Viking speech) ! And we reached Belleville, with a four stars landing on a small and perfect potoon !

Let’s clean and tidy the equipement before eating french pancakes !

Conclusion:

A very nice weekend with 61 km of kayaking on a very sauvage river, bordered by cows and full of big fishes !


Photos :